Les fourgons électriques commencent à avoir progressivement la cote auprès des entreprises. Face à la menace de l’interdiction de ventes des véhicules thermiques d’ici 2035 et les restrictions de circulation imposées en ville, elles n’ont pas d’autres choix que d’envisager une transition vers l’écomobilité. L’usage des utilitaires zéro émission ne leur est que profitable.
Profiter d’une offre de plus en plus large
L’époque où l’offre de VUL électrique était très limitée est révolue. La plupart des constructeurs généralistes positionnés sur le segment ont étoffé leur catalogue. Chez Peugeot par exemple, tous les fourgons thermiques ont leur équivalent électrique. Parmi les best-sellers de la maison figure le Peugeot e-Expert qui s’équipe d’une batterie de 50 kWh assurant une autonomie de 330 km avec un moteur de 100 kW et 136 ch. Le Renault Kangoo Van E-Tech fait aussi parler de lui depuis son renouvellement avec ses innovations comme l’ouverture latérale « Sésame ouvre-toi ». Il promet une meilleure autonomie de 285 km avec sa batterie de 45 kWh. Au rayon des fourgons électriques les plus performants, il est aussi difficile de ne pas parler du Ford E-Transit avec son puissant moteur de 198 kW et son autonomie record de 380 km.
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En Europe généralement et en France spécifiquement, plusieurs municipalités ont instauré des restrictions d’accès dans les centres-villes afin de réduire la pollution atmosphérique. Les véhicules les plus polluants ne peuvent plus circuler, ce qui a un impact négatif sur les activités des entreprises chargées de faire des livraisons en ville. Pour pallier cette problématique, il suffit alors d’adopter un véhicule utilitaire électrique qui donne accès à l’ensemble des zones urbaines sans limites ni contrainte. Même durant les pics de pollution, les fourgons zéro émission pourront continuer à circuler, de quoi garantir la continuité économique de l’entreprise. Dans certaines villes françaises, les autos à watts ont même droit à des privilèges comme la gratuité du stationnement. Ce genre d’initiatives a été adopté dans l’objectif de favoriser l’électromobilité.
Des avantages fiscaux et financiers indéniables
L’État veut absolument démocratiser l’usage des véhicules électriques. Pour y parvenir, il propose des aides qui facilitent l’acquisition. C’est le cas du bonus écologique qui donne accès à un montant allant de 1000 à 4000 euros en fonction de la motorisation et du prix total du véhicule. Les entreprises sont également éligibles à la prime à la conversion permettant d’obtenir une subvention équivalente à 40% du coût d’acquisition du véhicule. À ces avantages nationaux s’ajoutent aussi les initiatives régionales et départementales qui augmentent l’attractivité autour des fourgons électriques.
Des économies sur la consommation et l’entretien
Les utilitaires électriques sont moins chers à utiliser que les fourgons diesel. C’est simple : le prix du kilowattheure est beaucoup plus abordable que le litre d’essence, surtout si vous avez fait installer un système de recharge (voir ce site de devis en ligne de borne de recharge) . Adopter l’électromobilité permet de mieux gérer le coût du TCO. Au niveau de l’entretien, l’absence des courroies de distribution, des filtres et autres réservoirs d’huile entraînent une baisse des prix de la maintenance. Les économies en perspective sont alors plus qu’intéressantes pour les entreprises qui cherchent à maîtriser leur budget automobile.
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